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Le rapport a été rédigé par 86 experts internationaux issus de 49 pays de toutes les régions du monde, et s'appuie sur plus de 13 000 références reflétant la diversité des connaissances existantes sur les espèces exotiques envahissantes, notamment des articles scientifiques, des rapports gouvernementaux et des savoirs autochtones et locaux. Le rapport a été examinée et approuvée par les 143 états membres présents lors de la dixième plénière de l’IPBES à Bonn, du 28 août au 1er septembre.

L’évaluation environnementale stratégique (EES) est un instrument d’aide à la planification qui consiste à soumettre les initiatives stratégiques, qui ont un impact probable sur l’environnement, à un processus d’auto-contrôle destiné à prendre en compte très tôt et en amont les considérations environnementales dans les réflexions et les actions.  Les services écosystémiques (ES) ou contributions de la nature aux populations, font références aux nombreuses prestations socio-économiques et écologiques fournies par la nature et dont les humains sont bénéficiaires. 

La règle des 3-30-300, proposée par le Prof. Cecil Konijnendijk van den Bosch, suggère : (i) 3 arbres par maison , (ii) 30% de couvert arboré dans chaque quartier  et (iii) 300 mètres maximum jusqu'au parc public ou espace vert le plus proche.   L'infrastructure écologique, quant à elle, est un réseau d'espaces naturels ou semi-naturels, abritant une biodiversité riche et connectée par des corridors biologiques. À Genève, par exemple, 30% de la surface cantonale est dédiée à une infrastructure écologique fonctionnelle, favorisant la biodiversité locale.

La naturalité renvoie à une notion de « nature sauvage », une nature très peu ou pas modifiée par les activités humaines ou influencée par la culture humaine. En écologie du paysage, la naturalité est une mesure de la valeur écologique d’un milieu. Elle quantifie et met en évidence le niveau d’anthropisation d’un milieu suivant un continuum en cinq états allant des aires urbaines (très anthropisées) aux milieux naturels ou semi-naturels.

Le débat sur pourquoi protéger la nature est clivant. Selon la perspective des néo-conservateurs, il faut protéger la nature pour les bénéfices fournis (services écosystémiques) aux humains notamment les pauvres. Le bien-être humain serait non seulement une finalité mais aussi et surtout une condition pour protéger efficacement et durablement la nature.

Dans la pratique, diverses approches sont utilisées par différents acteurs publics pour s’assurer de la prise en compte des enjeux de conservation de la biodiversité dans les projets d’aménagement urbain, ce qui peut entrainer : un risque de confusion, une redondance, une difficulté à comparer les résultats et un manque de cohérence dans la mise en œuvre des politiques environnementales.

Un des objectifs de GE-21 est de mettre en lumière l’importance et la valeur de la nature. Une approche est de reconnaître que la nature a une valeur intrinsèque. Une autre approche est celle des « services écosystémiques », qui établit un lien entre l’état de l’environnement et le bien-être humain.

On entend tellement parler de la biodiversité qu’on imagine que la méthodologie pour la décrire est bien établie. Que nenni ! Le sujet est bien plus complexe qu’il n’apparait de prime abord. Souvent, par simplicité, on réduit la biodiversité au nombre d’espèces sur un territoire (appelé « richesse spécifique »). Mais la richesse spécifique ne capte pas plusieurs dimensions qui sont pourtant primordiales pour le public lorsqu’il pense à la « nature » comme, par exemple, l’absence d’actvité humaine, le degré de verdure, une variété d’habitats, la possibilité pour un animal de se mouvoir dans le paysage etc.

Les îlots de chaleur urbains sont des phénomènes de réchauffement localisés de la température ambiante en milieu urbain. Les chercheurs de GE-21 ont établi une carte de températures du Canton et exploré les effets bénéfiques de l’arborisation pour contrer les îlots de chaleur urbains. En effet, l’arbre contribue au sentiment de fraîcheur grâce à plusieurs mécanismes, dont les deux principaux sont l’ombrage et l’évapotranspiration.

Un partage à l’ancienne des conclusions du Rapport du projet NOS-ARBRES mais tellement encourageant et opportun. Merci à cette personne anonyme. Abri-bus Veigy-Douane, début octobre 2018.